> La répression contre nos libertés, contre la CGT et le mouvement de solidarité avec la Palestine, est montée d’un cran ce 18 avril avec la condamnation scandaleuse de Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de l’UD CGT 59, à un an de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende, pour « apologie du terrorisme », en l’occurrence l’organisation de manifestations en solidarité avec la Palestine.
Placé en garde à vue dès 6h du matin, avec des policiers grimés en soldats anti-terroristes, en novembre dernier, le secrétaire général de la première UD CGT de France est ciblé en raison de la combativité de l’UD CGT du Nord, mobilisée sur tous les fronts, des luttes locales jusqu’à la solidarité internationale.
> Le pouvoir criminalise l’action syndicale et la solidarité avec la Palestine et utilise l’anti-terrorisme pour tenter de terroriser le mouvement social et syndical.
Le régime de Macron peut compter sur le pouvoir judiciaire comme il s’appuie sur ses forces sécuritaires pour réprimer brutalement ceux et celles qui appellent à la lutte sociale, ainsi qu’à la solidarité avec la juste cause du peuple palestinien face au génocide mené par l’Etat colonial et raciste d’Israël.
> Face à cette dictature en marche, nous appelons à la plus grande unité. Et nous affirmons que, tous et toutes, sommes condamnés, au même titre que Jean-Paul Delescaut, à du sursis. Sans réaction forte de la part de l’ensemble des organisations CGT, et principalement de la Confédération CGT, nous donnerons satisfaction au pouvoir. Cela ne sera pas accepté par les militants de la CGT. Il est temps de rendre coup pour coup.